Ou dix solutions pour détruire l’humanité : virus, astéroïde, zombies, robots, catastrophe naturelle… Soit une sélection arbitraire de dix films pour varier les plaisirs cinématographiques et voir l’homme disparaître. Ou pas.

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2012 de Roland Emmerich (2009)

Le calendrier maya s’arrête le 21 décembre 2012. Roland Emmerich avait prédit tremblements de terre, éruptions volcaniques et autres tsunamis. Pour survivre à l’inondation, les Etats ont construit dans le plus grand secret des arches pour accueillir ceux qu’ils estiment mériter de survivre. Comme John Cusack. Quelle idée.

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Armageddon de Michael Bay (1998)

Un astéroïde menace la planète. Son impact tuera des millions de gens et créera un nuage de poussière qui ne laissera plus passer les rayons du soleil détruisant ainsi toute vie sur terre. Mais Bruce Willis est là pour planter une bombe nucléaire dans l’astéroïde et faire rater sa fin au monde tandis que les vrais scientifiques se gaussent devant les lois de la physique revisitées…

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L’armée des morts de Zack Snyder (2004)

Où l’apocalypse made in zombie avec dix premières minutes d’une efficacité redoutable. Dans ce remake du deuxième épisode de la série de La nuit des morts vivants (1968) de George A. Romero, une poignée d’humains survivent dans un centre commercial alors que les zombies se répandent sur la terre en quelques jours. L’origine de la pandémie est inconnue mais dans le film de 1968 des radiations émanant d’une sonde spatiale écrasée sur terre ranimaient les morts…

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Les fils de l’homme d’Alfunso Cuaron (2006)

D’après le roman de P.D. James. En 2027, la stérilité inexpliquée des femmes appelle à la mort de l’humanité. Tous les Etats se sont effondrés sombrant dans un chaos planétaire. La survie du monde repose sur Kee, enceinte, qui doit rejoindre des scientifiques spécialistes de la fertilité. Où Alfunso Cuaron utilise la stérilité comme métaphore de la perte de l’espoir et concocte quelques plans séquences époustouflants.

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Independence Day de Roland Emmerich (1996)

Roland Emmerich joue cette fois avec une invasion d’aliens et la Zone 51. Alors que les vaisseaux spatiaux détruisent les plus grandes villes du monde, la résistance internationale s’organise et Will Smith casse de l’alien. Aux Etats-Unis, l’explosion de la Maison blanche a soulevé des tonnerres d’applaudissements. L’armée américaine a retiré son soutien logistique au film parce qu’il mentionnait la Zone 51. Sacrés Américains !

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Je suis une légende de Francis Lawrence (2007)

Troisième adaptation du roman de Richard Matheson. En 2012, 90% de l’humanité a été éradiquée par un virus créé par l’homme originellement pour guérir le cancer. 9% des contaminés toujours en vie ont muté en créatures nocturnes avides de chair humaine. Le 1% restant est immunisé, sort le jour et se cache la nuit, comme le virologiste Robert Neville. Dans le livre, les mutants s’organisent en une nouvelle société où le dernier homme, Neville donc, est une légende. Dans le film, Neville trouve un remède et devient une légende et Will Smith, Neville donc, casse du mutant.

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Le jour d’après de Roland Emmerich (2004)

Cette fois, Roland Emmerich ne détruit que la moitié de la planète. Au programme : réchauffement climatique, fonte des glaces, désalinisation de l’Atlantique, modification des courants et climats du nord, cyclones, nouvelle ère glaciaire… Il paraît que ça va réellement nous arriver mais dans quelques siècles et non dans quelques jours. L’ironie veut que pour échapper à la glaciation de leur pays, les Américains se réfugient illégalement au Mexique. Sacrés Américains, bis !

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Matrix d’Andy et Larry Wachowski (1999)

En 2199, les robots conservent les humains dans des cocons pour se nourrir de leur énergie vitale. Ils ont créé la Matrice, univers virtuel où les hommes ont le sentiment de réellement vivre, générant ainsi plus d’énergie. Mais quelques milliers d’humains résistent dans le monde réel, cachés sous une terre en ruine et sans soleil. Ils attendent l’Elu qui détruira la Matrice et sauvera l’humanité. Une petite pilule rouge pour le dessert ?

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La planète des singes de Franklin J. Schaffner (1968)

D’après le roman de Pierre Boulle. En 3978, les orangs outangs, chimpanzés et autres gorilles doués de la parole ont réduit les hommes, primitifs et muets, en esclavage, en expériences scientifiques et autres trophées empaillés. Selon le film, les hommes, incapables de vivre ensemble, ont détruit leur civilisation permettant aux singes de devenir supérieurs. Qui a dit « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté » ?

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Wall-E d’Andrew Stanton (2008)

Vers 2800, la terre est un dépotoir géant. Les humains ont fui en vaisseaux spatiaux laissant des robots WALL-E tout nettoyer derrière eux. 700 ans plus tard, il ne reste qu’un WALL-E jusqu’à l’arrivée d’une robote EVE envoyée là par les humains pour leur rapporter une quelconque preuve de vie. La première fable écolo de Pixar où le robot tombe amoureux et l’humain devient obèse.

Article paru dans Studio Ciné Live – N°09 – Novembre 2009