Le métier :

Le directeur de production gère le film de A à Z, financièrement, administrativement, humainement et artistiquement. Il est le lien, le relais entre le producteur, le metteur en scène et l’ensemble de l’équipe. Engagé par le producteur, il établit le devis de fabrication du film par rapport au scénario : temps et calendrier de tournage, techniciens à engager, matériel à louer… Il jongle entre l’histoire que veut raconter le réalisateur et le budget dont dispose le producteur amenant le metteur en scène à faire des concessions sur des décors, des scènes, la durée du tournage… Sur un tournage, il gère et veille à toutes les dépenses.

Paroles de pros :

Claude Albouze (Miss Montigny) :

« Je suis le chef d’entreprise du film. Mes connaissances de la conception d’un film au niveau artistique et technique me permettent de discuter avec le réalisateur, le producteur, les acteurs et les techniciens et de proposer des solutions pour gagner du temps ou de l’argent. »

 François Hamel (Chic !) :

« Je ne suis pas là pour faire des économies mais pour dépenser l’argent. S’il en reste, c’est que je n’ai pas donné le maximum au metteur en scène pour qu’il fasse son film. Cet argent aurait alors pu servir à réaliser un meilleur film. Mais je suis là aussi pour défendre les intérêts financiers du producteur et ne pas dépasser le budget. »

François Hamel (Chic !) :

« Un directeur de production se doit de connaître chaque profession qui intervient sur un film. Il faut être curieux de tout, être à l’écoute de tous. Chacun à ses problèmes. En connaissant le métier de chacun, je peux discuter avec lui et proposer des solutions. »

 Claude Albouze (Miss Montigny) :

« J’engage les techniciens et leur choix est important. Chaque film nécessite des gens différents en fonction de la personnalité du réalisateur, du film qu’il veut faire, des éléments du script. J’entretiens également de bons rapports avec les fournisseurs, à qui je peux demander un effort sur certaines conditions financières. La confiance doit être réciproque. Les rapports humains représentent 60 à 70% de l’importance de ce travail. Bien gérés, ils permettent de faire fonctionner la machine correctement. Sur le plateau, j’essaye de mettre tout le monde dans une humeur qui leur permet de comprendre ce qu’on fait et de le faire le mieux possible. »

Qualités nécessaires :

Diplomatie

Du savoir-faire

Disponibilité

Organisation

Respecter les gens

Savoir négocier

Perspicacité

Le salaire :

2 540,07 €/sem

Quelques formations :

La Fémis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son)

ESEC (École supérieure libre d’études cinématographiques)

ESRA (École supérieure de réalisation audiovisuelle)

IIIS (Institut international de l’image et du son)

BTS métiers de l’audiovisuel, option gestion de production et des spectacles (pour connaître quels établissements dispensent cette formation, faites une recherche sur le site de l’Onisep)