22 ans après le film d’animation, l’adaptation en prises de vue réelles du manga Ghost in the Shell est en salles ce 29 mars. Le Major est une humaine dotée de capacités cybernétiques. A la tête d’une unité d’élite – la section 9 – elle met hors d’état de nuire les plus dangereux criminels. Son nouvel adversaire peut pirater et contrôler les esprits. Tout en affrontant cet ennemi, le Major recherche la vérité sur son passé. Ghost in the shell est une quête d’identité sur fond de polar et de réflexions sur l’humanité et l’influence de la technologie sur notre quotidien. Voici 5 secrets sur la création du film.

Scarlett Johansson (le Major)

1 – Il a fallu près de huit ans entre la rencontre fortuite entre le producteur Avi Arad et Steven Spielberg en 2008 et la dernière version du scénario écrite par Jamie Moss et William Wheeler et adaptée du manga de Masamune Shirow. Et de quelques-unes des idées du réalisateur Rupert Sanders. Quand ce dernier a accepté le projet en janvier 2014, il a rapidement proposé aux producteurs un roman graphique de 110 pages sur sa vision du film. Il a notamment conservé les éléments emblématiques de l’histoire originale – la geisha en ouverture du film, le passage avec le camion-poubelle, certaines séquences dans la Hanka Corporation…

 
2 – Le costume thermoptique du Major (Scarlett Johansson) – une deuxième peau qui lui permet de devenir invisible – a été conçu par Kurt et Bart en collaboration avec le studio WETA. Ils ont consacré plusieurs mois de recherche et de développement à élaborer son aspect visuel et sa fabrication, enquêtant sur les tissus de haute technologie qui commencent seulement à être disponibles. C’est le premier costume conçu intégralement en silicone.

 

3 – Kuze (Michael Pitt), le nouvel adversaire du Major, a été créé à partir de plusieurs éléments empruntés à l’univers de Ghost in the Shell. Pour interpréter son personnage, l’acteur a travaillé son élocution et s’est fixé des contraintes sur sa façon de bouger. Il a rédigé des dizaines de pages sur son parcours et a rempli des carnets de centaines de peintures de Kuze afin de mieux le cerner. Il a suivi un régime en ne mangeant que des aliments crus et fait de la boxe et du Pilates tous les jours pendant le tournage. Il s’est construit une petite maison à partir d’un container de transit installé à l’arrière des studios où il avait un punching-ball et un cendrier.

 
4 – Ne maîtrisant pas la langue anglaise, l’acteur Takeshi Kitano – qui interprète Aramaki – a préféré parler japonais sur le plateau. Il donne ainsi la réplique dans sa langue natale, ce qui a été intégré à l’histoire : les membres de la section 9 communiquent par télépathie et à distance par l’intermédiaire d’un implant cybernétique – appelé commutateur mental – qui traduit simultanément ce qui se dit dans la langue de chacun des membres.

 
5 – Les armes employées par la Section 9 ont été légèrement modifiées afin de leur conférer un aspect futuriste. Le pistolet thermoptique du Major s’inspire d’un Glock 17,9 mm amélioré. Batou (Pilou Asbæk) porte un prototype de fusil Kripes Precision. Le pistolet mitrailleur des combattants de la Section 9 s’inspire d’un Hicker & Cock MP-5K. Aramaki possède un ancien revolver Smith & Wesson dans un étui personnalisé orné du motif de la fleur de cerisier du samouraï. Toutes ces armes tirent des munitions à blanc pour préserver le flash du canon.

 

Crédit photos © DreamWorks / Paramount Pictures