5 raisons d’aimer Sherlock

La série britannique Sherlock est désormais une incontournable des sériephiles. Voici pourquoi.

1 – Une leçon d’adaptation

Steven Moffat et Mark Gatiss ont su capturer et conserver la quintessence des légendaires Sherlock Holmes et John Watson pour mieux les plonger dans un monde moderne et technologique dont ils leur font tirer le meilleur parti mais qui reste secondaire face à leur personnalité et leur amitié. Ils revisitent des romans archiconnus, leur donnant un second souffle avec des trouvailles inventives, audacieuses et subtiles. Ils s’adressent autant aux fans avec des références et des clins d’œil qu’aux néophytes avec des enquêtes et des personnages hors du commun.

2 – Un casting idéal

L’alchimie est parfaite entre les deux acteurs qui habitent avec naturel leur personnage. Benedict Cumberbatch apporte sérieux, arrogance, excentricité et énergie à son Sherlock et le rend mystérieusement sympathique malgré tous ses défauts. Martin Freeman véhicule bienveillance, fausse gaucherie, rassurante normalité et comique impassible qui font de John une force tranquille, un égal de Sherlock et celui qui le fait apparaître humain.

3 – Un style unique

Grâce à une réalisation soignée, chaque épisode ressemble à un film : multiplication des caméras, rythme rapide et fluide, riches décors, belle photographie… Il y a bien quelques zooms façon Les Experts pour des gros plans sur les indices ou preuves mais un style unique nait des incrustations à l’écran, des simples textos au fonctionnement complexe du cerveau de Sherlock.

4 – Un humour décapant

Les dialogues sont savoureux et la série louvoie entre l’humour morbide et cruel de Sherlock et celui plus candide et pince-sans-rire de John. Et c’est sans compter les allusions aux plantes « apaisantes » de Mme Hudson ou à la camaraderie « masculine » des deux héros.

5 – Un Londres vivant

Sherlock nous fait découvrir les quartiers de Londres mais aussi son Buckingham Palace, ses pubs et ses ruelles ainsi que ses habitants, des chauffeurs de taxis aux sans-abris. La réalisation stylisée donne un air contemporain à la ville mais elle apparaît quand même éternelle et magnifique.

Article paru dans Studio Ciné Live – N°37 – Mai 2012

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