Le métier :

Il détermine l’atmosphère et l’univers dans lesquels évolueront les personnages ainsi que le design (style, formes, couleurs…) du film. Il est là depuis le départ avec le directeur de production pour monter l’équipe et définir ses besoins en fonction du budget. Il connaît les bases du découpage du cinéma ou du dessin animé et toutes les étapes de production. Il fait la liaison entre les différents départements. Il organise et planifie le travail, il contrôle et approuve tout le côté artistique du film, il supervise les grandes étapes de validation : préparation d’un personnage, expressions, animation…

Paroles de pros :

Pascal Morelli (108 Rois-Démons) :

« On travaille comme un réalisateur de long métrage sauf qu’on dessine tout. Tous les réalisateurs d’animation ne savent pas dessiner mais je trouve que ça reste un avantage pour s’exprimer, pour montrer exactement ce qu’on veut. »

Pascal Morelli (108 Rois-Démons) :

« Au cinéma, le réalisateur tourne toutes les images d’un champ puis d’un contre champ. En animation, il ne dessine que les plans nécessaires. C’est pareil pour les effets spéciaux et les scènes d’actions. On ne dessine que ce que l’on verra, rien de plus. »

Pascal Morelli (108 Rois-Démons) :

« Vu le budget, on ne pouvait pas tout faire en 3D. Seuls les trains sont en 3D, les personnages et les décors sont en traditionnel. Et pour 90% des effets visuels, ce sont des prises de vue en 35 mm. La fumée de cigarette est de la vraie fumée de cigarette, l’océan est en fait la Manche filmée des côtes normandes… Et l’ordinateur a fait le reste. »

Pascal Morelli (108 Rois-Démons) :

« Quand tout marche bien, c’est faisable. Quand rien ne va, la distance devient terrible. Notre co-producteur à Angoulême a fait faillite et tout le travail a été mis sous scellés. Il a fallu refaire 600 plans à Paris, à Corto Studio. Le plus dur était d’animer l’usuel, le normal comme quelqu’un qui allume une cigarette ou boit une tasse de thé. Le mouvement étant très lent, tous les dessins doivent être parfaits. La moindre déformation du trait dans un dessin intermédiaire se remarque aussitôt. En adaptant Corto Maltese, j’ai sans le vouloir augmenté la difficulté du travail du dessinateur. Au départ, c’est un souci que je n’avais pas bien appréhendé, je pensais que ce serait plus facile. »

Qualités nécessaires :

Sens artistique

Imagination

Logique

Culture générale

Le salaire :

A partir de 2 525,05 €/sem. Il reçoit également des droits d’auteur et des droits de suite sur son film.

Quelques formations :

École Émile-Cohl

Gobelins – L’École de l’imageÉcole Émile-Cohl

Rubika (L’école des talents de la création numérique)