Le métier :

Il est en théorie celui possède les salles de cinéma. En pratique, il peut n’en être que le gérant. Il est au service des spectateurs et met tout en œuvre pour en attirer le plus possible tout en répondant à leurs attentes et les faire rêver. Il exploite dans ses salles les films incontournables, commercialement parlant car le but du jeu reste de gagner de l’argent, mais il choisit aussi des films pour lesquels il a eu un coup de cœur. Il peut traiter directement avec le distributeur du film ou faire appel à un programmateur qui se charge de la sélection des films.

Paroles de pros :

Jean-Jacques Schpoliansky (PDG du cinéma Le Balzac) :

« Je refuse le nom d’exploitant. Je suis un animateur-directeur de salle de cinéma. Aujourd’hui, il faut constamment être en conquête et non attendre le film. Et à côté du film, il faut créer un environnement dans lequel le public se sent bien. Toutes les salles ont les mêmes films, seule l’animation peut les différencier : accueil, matinées de courts métrages, avant-premières, soirées gastronomiques, théâtrales, pour les entreprises, cocktails, concerts, expositions, tombola… Les indépendants sont perdants s’ils tentent de faire la même chose que les multiplexes. Il faut avoir notre identité en faisant des choses différentes et donner au public la possibilité de découvrir d’autres activités culturelles et de loisirs, lui donner envie de venir. »

Jean-Jacques Schpoliansky (PDG du cinéma Le Balzac) :

« J’obtiens plus ou moins les films que je veux. J’essaie d’ouvrir les yeux pour qu’il n’y ait pas que Harry Potter et Le seigneur des anneaux sur les Champs Elysées. Je suis au Balzac sept jours sur sept et je présente la majorité des films que je propose. C’est un métier prenant qui nécessite une bonne santé, mais c’est un combat permanent. »

Qualités nécessaires :

Pugnacité

Curiosité

Imagination

Fantaisie

Bonne santé

Aimer le ciné et les gens, les comprendre, leur parler

Le salaire :

En fonction de la salle.

La formation :

Auprès d’un exploitant.