Le métier :

Le cadreur est au service du metteur en scène mais il travaille également en étroite collaboration avec le directeur de la photographie et le chef machiniste. Il a la charge du cadrage de l’image et des mouvements de l’appareil de prises de vue. Il doit déceler toutes les petites imperfections qui peuvent apparaître dans son cadre : raccords, reflets, ombres, micro, regard vers la caméra… Il dispose de plusieurs instruments : caméra traditionnelle posée sur pied, caméra portée sur l’épaule ou encore le steadicam. Pour des prises de vue particulières (aériennes, sous-marines) les productions font appel, ponctuellement, à des cadreurs spécialisés.

Paroles de pros :

Michel Thiriet (Au siècle de Maupassant: Contes et nouvelles du XIXème siècle) :

« J’aide à retranscrire visuellement ce que le réalisateur a dans la tête. Et en même temps, je dois préserver la qualité de la photographie que le directeur photo a déterminée. Tout ce qui a trait à l’esthétique de l’image converge vers mon poste. Sans compter que je collabore aussi avec le chef machiniste qui assure tous les mouvements de caméra quand elle est installée sur des structures annexes comme un travelling ou une dolly. »

Michel Thiriet (Au siècle de Maupassant: Contes et nouvelles du XIXème siècle) :

« Un cadreur a une grande palette de responsabilités qui diffère selon la personnalité et les connaissances techniques du réalisateur. Certains sont très directifs et très techniciens, ils connaissent parfaitement leur travail au niveau de la technique et donnent alors des indications très précises à leur cadreur. C’est le cas notamment de Claude Chabrol qui est extrêmement directif. Mon rôle est alors d’exécuter ce qu’il a dans la tête, d’aller dans son sens. Pour d’autres metteurs en scène, moins férus de technique, on joue un rôle de conseil, on les aide à tourner les séquences au niveau du découpage, à déterminer les plans nécessaires à tourner pour qu’une séquence soit satisfaisante. »

Qualités nécessaires :

Etre à l’écoute du réalisateur

Gérer une équipe

Patience

Le salaire :

1 616,63 €/sem

Quelques formations :

La Fémis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son)

Louis Lumière – ENSLL (École nationale supérieure Louis-Lumière)

CLCF (Conservatoire libre du cinéma français)

EICAR (École internationale de création audiovisuelle et de réalisation)

ESEC (École supérieure libre d’études cinématographiques)

ESRA (École supérieure de réalisation audiovisuelle)

IIIS (Institut international de l’image et du son)

INSAS (Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion)

BTS métiers de l’audiovisuel, option métiers de l’image (pour connaître quels établissements dispensent cette formation, faites une recherche sur le site de l’Onisep)