Neve Campbell alias Sidney Prescott, l’héroïne de Scream 4 de Wes Craven.

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Vous aimez l’évolution de Sidney dans ce nouvel épisode ?

Neve Campbell : C’était important qu’elle soit forte. L’action se passe dix ans plus tard, elle est devenue adulte, elle a traversé tant de choses traumatisantes dans sa vie qu’elle ne peut être que folle et vivre dans un asile ou être devenue très forte. Mais j’aime toute son évolution depuis le premier Scream. Elle était vulnérable, hantée mais elle est devenue de plus en plus forte pour finalement l’emporter.

Que représente la saga Scream dans votre carrière ?

Elle a catapulté ma carrière. A l’époque, je jouais dans La Vie à cinq mais je n’étais pas encore célèbre. Avec Scream, les gens on réalisé que je pouvais faire du cinéma et porter un film. J’avais peur d’être coincée par ce personnage si iconique et qu’on ne me propose plus rien d’autre mais j’ai eu de la chance. C’est toujours bizarre quand les gens me donnent le titre de Scream Queen (Reine du cri), comme à Jamie Lee Curtis avant moi, car je ne m’identifie pas du tout comme telle et je n’ai jamais été fan de films d’horreur en grandissant mais si c’est parce qu’ils aiment le film, ça me va.

Scream a-t-il changé votre perception du film d’horreur ?

Du tout au tout. Avant, je voyais le film d’horreur comme un genre sans classe ni intelligence, facile à faire et à jouer alors que c’est tout le contraire ! Faire un bon film d’horreur est un sacré défi. Scream est unique grâce à l’intelligence de Wes Crave et de Kevin Williamson, à leurs références, au fait qu’ils observent la génération à qui ils s’adressent et à leur humour aussi. Scream est un vrai clin d’œil.

Article paru dans Studio Ciné Live – N°26 – Mai 2011