Le métier :

Un bon cascadeur équestre n’est rien sans un bon cheval. A lieu de le choisir, de bien le dresser pour tout lui apprendre et gagner sa confiance afin de faire communion avec lui. Le cascadeur entraîne avant tout le cheval pour qu’il n’ait peur de rien, qu’il passe partout : rivière, marches, rochers… Il lui apprend les pas d’école, le galop, à faire le mort… Puis le feu, les explosions, les passages à travers les vitres… Et pendant qu’il apprend au cheval à jouer la comédie, il apprend aussi aux acteurs à monter à cheval.

 

Paroles de pros :

Mario Luraschi (Jappeloup) :

« Un dressage commence par la sélection du cheval. Je cherche une harmonie physique chez lui, un équilibre du point de vue de son squelette, après je fabrique les muscles. Il existe deux sortes de chevaux : le cascadeur qui arrive au galop et tombe et l’acteur qui arrive au galop, s’arrête et se couche doucement. Ils savent faire la même chose, mais avec plus ou moins de force. Je mets un cheval à la cascade à 5 ans car il lui faut une certaine maturité de tête, qu’il comprenne que ce n’est pas dangereux mais amusant. Il faut qu’il y prenne goût et qu’il me fasse confiance aveuglément. »

 

Mario Luraschi (Jappeloup) :

« Je ne peux pas tout faire faire à un cheval, cela dépend de ses qualités, de son intelligence, de ce que je peux lui faire comprendre. En fait, la cascade, c’est de la rigolade, c’est le dressage qui est difficile. Tout le monde peut mettre un cheval dans une caisse à 15 m de haut, ouvrir le fond et laisser tomber le cheval dans l’eau. Ce n’est pas du dressage. Avec moi, quand je saute dans le vide, le cheval saute aussi. Je n’utilise pas d’artifices, ni corde, ni bascule, c’est du dressage et c’est pour ça que je peux recommencer la cascade prise après prise. »

 

Qualités nécessaires :

Aimer les chevaux

Etre bon cavalier

Etre cascadeur

Etre dresseur

Avoir du sang froid

 

Le salaire :

A partir de 460 € /jour.

 

La formation :

Auprès d’un cascadeur équestre.