Les Gardiens de la galaxie sont de retour et ils vont encore devoir sauver l’univers. L’intrigue se déroule quelques mois après les événements du premier opus. Peter Quill traverse le cosmos avec sa bande de mercenaires afin de percer le mystère de ses véritables origines. Voici 10 choses à connaître sur la création de leur nouvelle aventure. Les Gardiens de la galaxie vol. 2 sort en salles ce 26 avril.

1 – Peter, je suis ton père

Le réalisateur et scénariste James Gunn a pensé à l’histoire des Gardiens de la galaxie vol. 2 alors même qu’il finissait la post-production du premier opus. Les réactions des spectateurs aux différents éléments du premier film ont ensuite guidé la direction générale du nouvel épisode. James Gunn a alors su qu’il allait raconter l’histoire de Peter Quill et de son père dès cette deuxième aventure et en faire la grande révélation de cette suite.

2 – Un grand personnage de 25 cm

C’est toujours Vin Diesel qui prête sa voix à Groot même si celui-ci est un bébé. Bébé Groot est un personnage complètement différent du premier film, c’est un bébé qui n’a aucun souvenir de son ancienne vie d’adulte. À la fin du premier film – inspirée directement des comics – une version miniature du grand Groot est plantée dans un petit pot. Dans ce deuxième opus, il n’est donc qu’une jeune pousse d’à peine 25 centimètres. Le superviseur des effets visuels Chris Townsend s’est arraché quelques cheveux pour lui donner vie sur grand écran. Bébé Groot ne devait pas avoir de traits trop humains, être mignon et charmant mais surtout extraterrestre. Il devait avoir entre deux ans et demi et trois ans, s’inscrire dans la continuité du personnage et de l’histoire sans trop ressembler à un enfant et posséder une personnalité propre. Il pique ainsi de sacrées colères et peut se montrer assez violent. Sa différence de taille avec ses partenaires a été un autre défi pour que tous évoluent de façon crédible dans un même cadre. Bébé Groot mesure 25 cm, Dave Bautista et Chris Pratt, par exemple, 1,90 m environ. Une maquette de Bébé Groot était donc posée sur le décor. Le directeur de la photographie Henry Braham, James Gunn et Chris Townsend déterminaient ensuite où positionner la caméra afin de saisir la petite taille du personnage en même temps que l’immensité des décors et la vraie taille des personnages humains. Des supports de caméras spéciaux ont de plus été utilisés afin de faire descendre la caméra suffisamment près du sol pour permettre de voir Groot ou de lever les yeux comme lui sur ses grands partenaires.

3 – Chauve qui peut

Sur le premier Gardiens de la galaxie, l’actrice Karen Gillan s’était entièrement rasé la tête pour incarner Nebula, ce qui avait grandement facilité la tâche de l’équipe des maquillages spéciaux. Cette fois, elle n’a pas voulu sacrifier sa chevelure. Elle portait donc plusieurs épaisseurs de prothèses sur la tête et le visage – seule une bande au milieu de son visage et de son cou restait nue. Sa transformation quotidienne de quatre heures commençait par une heure à la coiffure pour donner l’illusion qu’elle était chauve.

4 – Un vrai M. Muscle

Sur le premier Gardiens de la galaxie, le maquillage de Drax nécessitait en moyenne trois heures et demie de travail. Sur le deuxième film, il est descendu à une heure et 18 minutes, au mieux. Un nouveau procédé a été appliqué afin que la musculature de l’acteur Dave Baustista se dessine sous les prothèses, ce qui donne au personnage une apparence plus réaliste. Ainsi, au lieu de poser des prothèses en silicone avant de lui peindre le corps, l’équipe du superviseur des maquillages spéciaux Brian Sipe, a opté pour des prothèses transférables pré-peintes qui ont l’avantage d’être très rapides à poser et ultrafines, ce qui rend le maquillage indécelable. Une nouvelle méthode de démaquillage a également été développée et nécessitait que Dave Bautista entre dans une sorte de sauna. Si le nouveau maquillage prenait moitié moins de temps à poser, il était un peu plus difficile à retirer. Ce maquillage étant comme une seconde peau à travers laquelle son corps est plus visible, Dave Bautista a accordé beaucoup plus d’importance à sa préparation physique et s’est entraîné très dur pour retrouver la forme et la garder pour toute la durée du tournage.

5 – Quand le rétro a du bon

Afin de créer le style visuel de son film, James Gunn s’est inspiré du style graphique des premiers pulps, ces magazines de fiction populaires bon marché des années 50 et 60, mais aussi des dessins de Wally Wood et des Flash Gordon d’origine et ceux des années 80.

6 – Le superficiel est d’or

Le chef décorateur Scott Chambliss a créé le repaire de la grande prêtresse Ayesha, reine de la planète des Souverains. Les décors de cette planète sont très épurés et graphiques mais leur design devait être aussi très beau visuellement car les Souverains sont une race d’êtres parfaits qui n’aspirent qu’à la beauté et qui, en réalité, sont très superficiels. Scott Chambliss s’est notamment inspiré du film Cléopâtre (1934) de Cecil B. DeMille. De l’art déco des années 30, il a ensuite évolué vers l’esthétique pulp des années 50 pour finalement atteindre un style inspiré du Las Vegas des années 70. La palette de couleurs dorées a été très limitée pour donner un effet comics.

7 – Un vaisseau puzzle

L’Eclector, le vaisseau des Ravageurs, possède une vue à 360 degrés. Ce décor – le plus vaste du film – a été entièrement construit physiquement, sans recours aux images de synthèse, dans les Pinewood Studios d’Atlanta, à Lafayetteville, en Géorgie. Il a été conçu de manière à ce que certaines sections se détachent et soient reconfigurées afin de former une autre partie du vaisseau. Les différentes pièces du décor étaient ainsi réutilisées à la manière d’un puzzle géant pour créer des versions alternatives de l’Eclector.

 8 – Un levier de vitesse est un bonbon

Peter Quill arbore un nouveau tee-shirt à slogan inventé par la chef costumière Judianna Makovsky et le graphiste de son équipe. Tous deux ont imaginé près de 300 logos différents avant de trouver le bon. Ils ont dû choisir le texte mais aussi la langue dans laquelle il serait écrit. Ils ont opté pour le langage extraterrestre développé dans le premier film et pour le mot signifiant « levier de vitesse » – qui est une marque de bonbons alien dans cette langue. Les symboles du tee-shirt ne sont donc en rien abstraits et ont une vraie signification.

9 – Bon appétit !

Le chef accessoiriste Russell Bobbitt a eu pour mission de créer un insecte comestible pour l’une des scènes du film. Un illustrateur a d’abord dessiné l’animal en s’inspirant d’une punaise. Puis une imprimante 3D a fabriqué l’insecte à l’échelle. Il a ensuite été peint. Des moules ont enfin été réalisés pour créer des versions comestibles en chocolat. Russell Bobbitt a également dû trouver le moyen de faire en sorte qu’une des pattes de la bestiole tombe de la bouche du personnage pendant qu’il la mange. Il a donc utilisé du chocolat fondu pour attacher les pattes au corps de l’insecte. Pour fignoler l’effet, il a aussi injecté du miel noir dans le corps en chocolat dudit insecte. Ainsi, quand l’acteur croque la bestiole, une patte tombe par terre alors que du miel lui coule sur le menton.

10 – Tu tires ou tu pointes ?

Pendant leurs heures d’attente et de repos sur le tournage, l’acteur américain Kurt Russell – qui interprète Ego, le père de Peter – a appris à la comédienne française Pom Klementieff – qui interprète Mantis, le bras droit d’Ego – à jouer à la pétanque.

 

Crédit photos : © Marvel/Disney

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