Distingué, plein de charme et de joie de vivre, David McCallum revient sur la saison 8 de NCIS et sur son personnage, le Dr Donald ‘Ducky’ Mallard.

David McCallum

Que retenez-vous de cette saison 8 ?

Je trouve extraordinaire qu’on en soit bientôt à la saison 9 ! J’ai l’impression que de la saison 1 à 8, il n’y a eu qu’un seul épisode ! Ce qui ressort surtout, ce sont les fins de saison et celle de la saison 8 est très sombre. J’ai hâte de voir ce qui se passe l’an prochain.

Vous êtes content de l’évolution de Ducky ?

Oh oui ! Quand les scénaristes ont apporté ces idées du profil psychologique et de l’autopsie virtuelle, j’ai dû tout lire sur ces sujets pour comprendre et être crédible à l’écran. Cela m’a passionné. Et j’aime tous les bouleversements de la vie privée de Ducky : quand je perds ma mère, que je vends la maison, que les choses changent mais qu’il me faut malgré cela continuer mon travail de pathologiste… Je me demande ce que les scénaristes me réservent encore. Ils ont l’esprit si fécond. Lire un nouveau scénario est mon moment préféré sur NCIS. Je le feuillette jusqu’à ce que je sache ce qui arrive à Ducky. Ensuite seulement, je le lis en entier. (Rires)

Y a-t-il un aspect de Ducky que vous voudriez voir plus développer ?

(Il réfléchit) Je ne pense pas le personnage en ces termes. En huit ans, les spectateurs ont appris à connaître Ducky. Ils ont leur perception de lui et on ne veut pas modifier ça. C’est toujours bien d’avoir quelques surprises mais on ne veut pas trop de changements. Quand je lis un nouveau scénario, je veux que Ducky continue à me parler. Je change parfois quelques phrases de dialogues car les scénaristes ont parfois tendance à être trop américains et à faire des fautes de grammaire (Rires). Mais c’est tout.

L’équipe de la saison 8

Une anecdote particulière à raconter sur cette saison ?

Deux vrais pathologistes sont venus sur le plateau et il y avait un corps recousu sur la table d’autopsie. Ils ne savaient pas que c’était un acteur en train de dormir. (Rires) Quand il s’est soudain réveillé et s’est assis, les deux pathologistes ont fait un bond ! Ils n’avaient encore jamais vu un mort ressusciter !

J’ai dû mal à croire qu’avec votre carrière, vous ayez dû auditionner pour le rôle de Ducky.

On a tous auditionné. Cela ne me gêne pas. Ils voulaient peut-être vérifier que je pouvais encore tenir debout. (Rires) Mais le jour de l’audition, je me suis agenouillé sur le sol pour dire mon texte. Le directeur de casting m’a dit : « Relevez-vous, la caméra est là. » Et j’ai répondu : « Alors baissez-la parce que le cadavre est par terre ! ».

Article paru dans Studio Ciné Live – N°29 – Septembre 2011

Crédit photos : © CBS