Les Bad Guys 2 : quand les Bad Girls débarquent

Dans ce second opus explosif des Bad Guys, M. Loup, le gentleman cambrioleur, M. Serpent, le sarcastique casseur de coffres forts, M. Piranha, le bras armé de la bande, M. Requin, le sensible roi du déguisement, et Mlle Tarentule, la brillante hackeuse, affrontent un gangs de dangereuses criminelles : les Bad Girls. Voici Mistigri, Apocalypse et Pigtail, un trio d’antagonistes féminins qui entendent mener la vie dure aux Bad Guys. Et qui ajoutent un indéniable charme à cette nouvelle intrigue. Les Bad Guys 2, réalisé par Pierre Perifel et Juan Pablo Sans, sort en salles ce 30 juillet.

Mistigri

Cette panthère des neiges est d’une intelligence redoutable. Son calme apparent dissimule une redoutable stratège. Elle mène les Bad Girls d’une main de fer dans un gant de velours.

« La force de Mistigri vient de sa confiance en elle et de son calme désarmant, relève Danielle Brooks qui la double. Elle n’a jamais besoin d’élever la voix pour se faire entendre. Elle veut prouver au monde qu’elle peut surpasser les meilleurs, mais d’une manière totalement inattendue. Elle sait qu’elle a toujours trois coups d’avance, et cette certitude lui donne un sang-froid inébranlable. Ce qui m’a séduite chez Mistigri, c’est qu’elle ne rentre pas dans les cases du méchant traditionnel : c’est une stratège, une meneuse, une force implacable. Pierre [Perifel, le réalisateur] m’a vraiment poussée à réfléchir à ses motivations, au-delà de son rôle d’antagoniste. »

« Mistigri bouscule Loup comme personne ne l’avait fait jusque-là, explique Sam Rockwell, le doubleur de M. Loup. Elle est vive, sûre d’elle, elle a toujours deux coups d’avance, et elle est totalement imperméable à son charme. Au moment où il essaie de prouver qu’il a changé, il se retrouve face à quelqu’un qui assume totalement son mépris absolu pour toute forme de rédemption. Et ça le déstabilise. »

« C’est elle qui orchestre l’enlèvement des Bad Guys et l’opération consistant à dérober tout l’or du monde, explique Pierre Perifel. Mais ce qui la rend fascinante, c’est que ce n’est pas seulement l’or qui est en jeu : c’est un coup d’éclat pour prouver qu’elle peut accomplir l’impossible et prendre le pouvoir. »

Apocalypse

Ce corbeau femelle possède un instinct affûté et une langue encore plus acérée. Véritable virtuose de la manipulation mentale dans le gang des Bad Girls, elle excelle dans les missions d’infiltration, le chantage affectif et l’art de déceler la moindre faille chez ses proies. En l’occurrence, M. Serpent sur lequel elle a jeté son dévolu nettement moins innocent qu’il n’y paraît. « Ce qui fait le sel de la relation entre Apocalypse et Serpent si intéressante, c’est le jeu de pouvoir, précise Natasha Lyonne qui lui prête sa voix. Apocalypse sait parfaitement s’y prendre pour le manipuler, mais une relation plus sincère finit par s’instaurer entre eux. Enfin… « sincère », c’est peut-être un peu exagéré. Elle est calculatrice, il est cynique, et pourtant, ils s’apprécient. La tension entre le côté manipulateur d’Apocalypse et les

moments de sincérité inattendus rend leur relation jubilatoire. »

Entre simple jeu de séduction et trouble manipulation, Apocalypse sait exactement ce qu’elle fait – bien qu’elle soit aussi sensible au charme de Serpent. Leur complicité constitue l’une des relations les plus détonantes du film. 

« Serpent est fasciné par Apocalypse, sans trop savoir pourquoi, explique Marc Maron qui le double. Elle est malveillante, manipulatrice, insaisissable – et c’est précisément ce qu’il trouve irrésistible. Plus elle est tordue, plus il est captivé. Elle correspond au cliché de la « bad girl »… et Serpent est complètement accro. » Cette tension émotionnelle, conjuguée à son sang-froid stratégique, fait toute la force d’Apocalypse. 

« Avec Apocalypse, j’ai pu m’appuyer sur sa dimension hors-norme, tout en faisant en sorte qu’elle reste crédible dans l’univers des Bad Guys, explique Natasha Lyonne. C’est un équilibre subtil, et j’adore cette liberté qu’offre l’animation d’aller très loin, sans être limité par les lois de la physique. »

Pigtail

Cette laie sauvage originaire de Bulgarie est l’ingénieure de génie des Bad Girls. Elle possède un don hors pair doublé d’une passion assumée pour les malversations et les crimes en tout genre. Elle conçoit les gadgets et les équipements nécessaires aux missions les plus périlleuses de l’équipe. Son obsession pour les Bad Guys la rend redoutablement imprévisible.

« En apparence, Pigtail est une laie imposante, mais derrière cette façade, c’est une brillante ingénieure, à la fois douce et passionnée par la technologie et le banditisme, souligne Maria Bakalova qui double le personnage. Sa force et son intelligence font d’elle un atout essentiel de l’équipe, mais ce qui m’a vraiment amusée, c’est son côté fan absolu. Elle est constamment émerveillée par les Bad Guys tout en essayant de faire ses preuves. Ce tiraillement entre admiration et besoin de s’intégrer suscite une vraie tension comique. » Impossible de savoir si elle veut les anéantir… ou rejoindre leur bande. 

« Pigtail envisage le monde sous un angle très technique, ce qui la rend indispensable pour les Bad Girls, poursuit Maria Bakalova. Ce que j’adore chez elle, c’est que, malgré son génie, elle est souvent sous-estimée. On peut tous se reconnaître chez quelqu’un de brillant dans un domaine, mais qui galère dans un autre. Son admiration pour les Bad Guys donne lieu à des moments aussi drôles que gênants, où elle hésite constamment entre impressionner ses idoles et remplir sa mission. Cette loyauté, conjuguée à ses contradictions, la rend aussi imprévisible qu’attachante. »

Crédit photos : © Universal Pictures