Le métier :

Le réalisateur est le maître d’œuvre d’un film, son père artistique et technique. Il est celui qui décide du plan, de la scène, de la séquence, qui lance « moteur », « action » et « coupez ». Il dirige autant les techniciens que les acteurs. Il est le chef d’orchestre d’une partition en image.

Paroles de pros :

Florent-Emilio Siri (Cloclo) :

« Je suis un conteur. Je raconte des histoires. »

Florent-Emilio Siri (Cloclo) :

« A mes débuts, j’ai fait une bande démo pour montrer ce que je savais faire et j’ai démarché les sociétés de production de clips. Tout a très vite démarré. J’ai fait une trentaine de clips, j’ai écrit un court métrage pendant une période de traversée du désert. Je n’ai jamais pu le réaliser, mais c’est devenu mon premier long : Une minute de silence. »

Florent-Emilio Siri (Cloclo) :

« Un réalisateur ramène toujours le scénario à lui, à sa sensibilité, à sa manière de voir les choses. Je dois sentir profondément les choses pour pouvoir les filmer, y mettre du sentiment. »

Florent-Emilio Siri (Cloclo) :

« Je dois savoir répondre à toutes les questions de mes techniciens. Tout ce que je mets dans le cadre a une raison mais doit rester invisible pour le spectateur qui ne doit ressentir que l’émotion seule. Pour moi, faire de belles images, ce n’est pas difficile. Je me suis fait la main avec les clips et je me suis totalement libéré de la technique. Je peux me concentrer sur le jeu des acteurs et l’histoire. Ce sont les personnages qui nous intéressent dans un film. »

Florent-Emilio Siri (Cloclo) :

« Je choisis mes collaborateurs au feeling. Je privilégie l’humain et la compétence technique pour les chefs de poste. De mon premier film, j’ai gardé le chef opérateur, le musicien, l’ingénieur du son, le mixeur et le sound designer. Sur mon second film, j’ai rencontré trois collaborateurs de plus. Il faut du temps pour se constituer une équipe. »

Florent-Emilio Siri (Cloclo) :

« Je choisis les acteurs que je sens humainement. Pendant la préparation, je consacre du temps à chacun d’eux pour lire leurs scènes et discuter de leurs personnages en les « nourrissant » au maximum. On échange des idées que je peux réinjecter dans le scénario. Je suis à l’écoute de tout ce qui peut servir le film. »

Qualités nécessaires :

Travail

Concentration

Psychologie

Se faire respecter

Rester humble

Etre à l’écoute

Le salaire :

A partir de 2 818,52 €/sem. Il reçoit également des droits d’auteur et des droits de suite sur son film.

Quelques formations :

Louis Lumière – ENSLL (École nationale supérieure Louis-Lumière)

La Fémis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son)

CLCF (Conservatoire libre du cinéma français)

EICAR (École internationale de création audiovisuelle et de réalisation)

ESEC (École supérieure libre d’études cinématographiques)

ESRA (École supérieure de réalisation audiovisuelle)

IIIS (Institut international de l’image et du son)

INSAS (Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion)

BTS métiers de l’audiovisuel, option métiers de l’image (pour connaître quels établissements dispensent cette formation, faites une recherche sur le site de l’Onisep)