Dans Game of thrones, elle est Arya, la plus jeune fille d’Eddard Stark. Le destin veut que son adolescence soit faite de combats à l’épée, de morts violentes et de survie vengeresse. Et Maisie  trouve ça cool.

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Où en est la relation entre Arya et Le Limier au début de la saison 4 ?

Maisie Williams : Elle est coincée avec lui pour un petit moment. Ils ne cherchent plus à s’entretuer. Ce n’est pas que Le Limier ai déjà voulu tuer Arya, mais il n’a jamais été gentil avec elle. Ils ne sont pas amis non plus. Ils sont arrivés à une sorte de trêve. Ils essayent de ne pas être désagréables l’un envers l’autre car ils doivent aller de l’avant pour s’en sortir. Mais ils bouillent intérieurement. Le Limier accepte un peu plus Arya et Arya réalise qu’il n’est pas si mauvais que ça, qu’il est même plutôt quelqu’un de bien dans ce monde. S’il terrifie tous les gens de Westeros sans distinction, c’est qu’il doit faire quelque chose de bien. Elle commence à l’écouter et à apprendre de lui. Arya est toujours nourrie de ce que Syrio Forel lui a enseigné quant à la façon la plus efficace et correcte de tuer mais elle découvre qu’avec Le Limier, quelle que soit la manière employée, le boulot est fait. Ils ont développé un certain respect l’un envers l’autre mais ils ne l’avoueront jamais.

Qu’aimez-vous chez Arya ?

Elle n’a besoin de personne. Elle est forte et plus encore quand elle est toute seule et rien ne peut l’arrêter. Les autres ont besoin d’une armée ou de bateaux pour avoir le pouvoir, pas elle.

Va-t-elle enfin se venger un jour ?

J’adorais ça ! Ce serait génial pour elle et super amusant pour moi. (Rires)

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Vous avez commencé sur la série alors que vous n’aviez que 12 ans. Comment vos parents ont-ils réagi face à tant de sexe et de violente graphique ?

Ils m’ont expliqué que rien n’était réel et que mes amis et moi ne pourrions pas regarder la série parce qu’elle était à destination des adultes. Mais pour la violence, je suis sur le plateau quand elle est tournée et je suis plutôt impatiente à chaque fois de découvrir ce que ça va donner à l’écran. (Rires) Pour la scène de décapitation de Ned Stark dans l’épisode 110, ce type abaissait sa hache mais l’arrêtait au niveau du cou et ensuite, ils ont utilisé toutes sortes de trucs : fond vert, faux corps, fausse tête. Je vois comment c’est fait, ça diminue beaucoup l’impact final. Ce n’est que du pipeau. (Rires)

Avez-vous une scène de mort préférée ?

Celle de Viserys, quand Khal Drogo lui verse l’or fondu sur la tête. C’était si bon ! (Rires) Et quand Daenerys étouffe Khal Drogo avec l’oreiller. C’était vraiment triste mais aussi génial ! (Rires)

Pensez-vous que la série a un message ?

Elle montre comment les gens sont désespérés pour avoir le pouvoir et jusqu’où ils sont prêts à aller pour obtenir ce qu’ils veulent. Leur égoïsme. Mais c’est la vérité. C’est un portrait brutal mais très réel du monde. Et très triste aussi.

Article paru dans Studio Ciné Live – Hors-Série Game of thrones – 2014